
A l’occasion de la journée mondiale des migrant·e·s, la FSU02 , ainsi que d’autres organisations syndicales et des associations appelle à un rassemblement à la préfecture de Laon le jeudi 18 décembre à 16h30.
Les refus de régularisation, la remise en cause des APL pour les étudiant·es étranger·es, les obligations de quitter le territoire français (OQTF) systématiques et généralisées, véritable fabrique de sans-papiers, attentatoire
aux droits et à la dignité des personnes étrangères doit cesser.
La loi immigration du 26 janvier 2024 et la circulaire Retailleau du 23 janvier 2025, ont des conséquences humaines catastrophiques pour les migrant·es. Tout est organisé pour leur rendre la vie impossible,
Les régularisations permettant d’obtenir un titre de séjour ont été réduites à un niveau tel qu’elles sont en pratique
quasiment inaccessibles. Des dizaines de milliers de personnes étrangères, confrontées au blocage des préfectures
et à la lenteur du renouvellement de leurs titres, se retrouvent dans des situations dramatiques, rupture de
contrats de travail, de droits sociaux, perte de logement, sous prétexte de dématérialisation, mais en réalité en
raison d’une politique discriminatoire et xénophobe.
La France détient le record du nombre d’OQTF prononcées en Europe, soit 120 000 à 130 000 OQTF en 2024, soit un quart des OQTF délivrées par les 27 états membres de l’Union Européenne. Il s’agit, d’un outil de pression et de répression visant à mettre les personnes exilé·es dans une situation de profonde vulnérabilité et de leur signifier qu’elles seraient indésirables en France.
Cette politique fait le jeu de l’extrême droite, alimente le racisme.
Tout ceci permet aux médias détenus notamment par le groupe Bolloré de déverser chaque jour leur haine et leurs affirmations mensongères suscitant la peur et la division, pour se placer en protecteurs contre des dangers fictifs.
Ce n’est pas la France que nous souhaitons !
Nous souhaitons une France de liberté et d’égalité !
Nous souhaitons une France accueillante,
Nous souhaitons que les personnes étrangères vivant en France, qui y ont des attaches familiales ou privées, y travaillent, étudient, puissent avoir accès à un titre de séjour stable et protecteur, , pour contribuer, en toute légalité et en toute égalité,à la vie culturelle, sociale et économique de notre pays.
AISNE